Alain Constant, vice-président délégué au personnel

Pourquoi notre présidente a-t-elle décidé de créer cette délégation liée au personnel ?

« C’est une fonction qui n’existait pas. Jusqu’à présent, c’est la présidente qui assurait la représentation de toutes les questions liées au personnel. C’est un domaine d’importance pour lequel il y avait nécessité d’avoir une personne dédiée et donc clairement identifiée.

Jacqueline Bouyac continue cependant de présider le comité social territorial. Mais qu’elle soit accompagnée d’un élu délégué à la gestion du personnel a vraiment du sens ! »

Et pourquoi vous ?

« J’ai toujours eu une appétence pour les ressources humaines.Professionnellement, j’ai une culture de la santé et de la sécurité en tant que responsable de services et d’agences, chez Suez dans le recyclage des déchets, aux Papeteries de Malaucène, ou encore dans le nucléaire pour une filiale d’Engie. Un secteur ressources humaines efficace est une source de richesse pour la collectivité. J’ai vraiment envie d’œuvrer dans ce sens. »

Qu’est-ce qui vous intéresse dans les ressources humaines ?

« J’ai foi dans le dialogue social, dans le gagnant-gagnant. Les agents doivent travailler dans un climat détendu et apaisé. Ils doivent se sentir bien et leur travail doit être reconnu. Le management, ce n’est pas que de la finance, même si nous devons rendre des comptes à nos administrés qui paient des impôts. On est tous sur le même bateau. Pour assumer notre vocation de service public, on doit dialoguer et chercher le consensus. Car quand on arrive à la grève, c’est le plus souvent le fruit d’un échec. »

En quoi consiste donc votre nouvelle fonction de vice-président délégué au personnel ?

« Je suis un peu la courroie de transmission entre les agents de la CoVe et l’exécutif. Cette délégation me permet d’être le liant entre les élus, la direction générale, les services des ressources humaines et les agents. Cette proximité ne peut que faciliter la prise de décisions au plus près des besoins, sans les différer dans la mesure du possible, et sans court-circuiter l’encadrement qui reste la référence. Je participe aussi aux instances statutaires consultatives qui traitent de l’organisation générale de la collectivité d’un point de vue RH, de la sécurité, de la santé et des conditions de travail. Je vais aussi participer à animer le dialogue sur les sujets de l’agenda social de l’année, au travers des groupes de travail qui seront mis en place. Les grandes dates de cet agenda 2023 concernent par exemple la continuité du service public en cas de grève, l’absentéisme, le nouveau mode de collecte des déchets ou encore la marque employeur qui valorisera la politique de la collectivité pour attirer et fidéliser les collaborateurs. »

Comment va se traduite cette proximité à laquelle vous êtes tout particulièrement attaché ?

« Si je dois être sollicité pour des demandes individuelles, j’en informerai naturellement la hiérarchie afin de pouvoir bénéficier de toutes les informations nécessaires à la compréhension du sujet. Je pars du principe qu’il ne doit pas y avoir de tabous. Pour un agent, la voie normale passe d’abord par le supérieur hiérarchique et le service des ressources humaines. Si aucune solution n’est trouvée, l’élu délégué au personnel peut être saisi. Mais l’objectif reste bien sûr de résoudre les problèmes en amont. »