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Carpentras en travaux : cathédrale Saint-Siffrein, gargouilles et clocher font peau neuve

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Après une campagne de travaux de réfection pour une mise hors d’eau en 2011 et 2012, suivie en 2013 d’une mise hors d’air par la réfection des vitraux du chevet, plus commu-nément appelé le chœur, et la restauration de la gloire qui trône derrière l’autel, la Ville s’est engagée dans une phase de travaux de mise en sécurité, rénovation et restauration du clocher et de certaines gargouilles de la cathédrale Saint-Siffrein.

Cette campagne de travaux est réalisée dans la lignée de la restauration du Palais de Justice, ancien palais épiscopal, et s’est avérée nécessaire après la chute de certains éléments d’architecture du clocher. La maîtrise d’œuvre de ce type d’intervention, visant à la préservation d’un joyau tel que cet édifice, est assurée par le cabinet lyonnais RL&Associés, sous la direction de Didier Repel-lin, ACMH, (Architecte en Chef des Monuments Historiques), spécialiste reconnu au niveau international en la matière. Il accompagne également la Ville pour la pharmacie de l’hôtel-Dieu et compte parmi les références qui sont intervenues à Venise, au Pakistan, à Naples, en Thaïlande, au Cambodge… depuis plus de vingt ans.

Son rôle, dans ce cadre, est de préparer en accord avec les directives de la DRAC tout le do-maine d’intervention, programme de travaux et le dossier de consultation des entreprises. Il épaule la collectivité sur le suivi et la réception des travaux. Par exemple, ces experts ont effec-tué des recherches permettant de déterminer l’origine géographique des pierres utilisées à l’époque. Ceci afin de respecter au mieux ce pa-trimoine et s’approvisionner au plus près de la carrière originale. En l’occurrence, la construc-tion étant concomitante à celle de la chapelle de Courthezon, on a pu déterminer de manière certaine que les minéraux proviennent de Pondres, à côté de Sommière dans le Gard, d’autres sont originaires de la région d’Oppède. 

De plus le cabinet coordonne tous les corps de métiers amenés à intervenir : maçons, tailleurs de pierre, couvreurs, monteurs d’échafaudage, électriciens, etc. Comme sur tout gros chantier, un coordinateur SPS (Santé protection Sécurité) veille à son bon déroulé et au respect de toutes les consignes de sécurité afin que personne ne se blesse ou se mette en danger. En 2019, la première étape a consisté à réaliser un diagnostic de l’état des balustres du clocher et des gargouilles du flanc ouest, au-dessus des chapelles et de la porte dite Juive.
Une première exploration par drone menée par les services de la commune a permis au cabinet de se faire une idée et d’engager toutes les procédures pour que 5 années plus tard, le clocher retrouve tout son lustre et que les gargouilles soient sécurisées, restaurées pour certaines, voire intégralement refaites quand leur état trop altéré ne permet pas leur restauration.

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