Espace élus

André Aiello, 1re vice-président du syndicat Rhône-Ventoux

« Avec le transfert de la compétence Eau et Assainissement aux intercommunalités à fiscalité propre depuis le 1er janvier 2020, les communes adhérentes de la CoVe ont maintenu le partenariat avec le Syndicat Rhône Ventoux. Pour la distribution d’eau potable, le périmètre couvre trente-sept communes, plus de mille sept cents kilomètres de réseaux desservant soixante-dix-sept mille usagers. Le syndicat est l’autorité organisatrice du service. Les élus définissent son tarif et le programme des travaux. Le syndicat réalise l’ensemble des investissements sur les réseaux, ouvrages et ressources. Un délégataire a en charge la bonne exploitation du service. Il gère notamment la relation à l’usager et la facturation, l’entretien des ouvrages et des réseaux de distribution, le renouvellement des branchements, des compteurs. »

Bruno Gandon, président de l’EPAGE SOMV

« L’Établissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux du Sud-Ouest Mont Ventoux assure la mise en œuvre de la compétence GEMAPI pour la CoVe, Ventoux Sud et les Sorgues du Comtat. Il fonctionne avec un comité syndical composé de trente-quatre délégués, et il emploie deux techniciens rivières et deux agents administratifs. Ses missions sont la prévention des inondations et la gestion des milieux aquatiques. Le bassin versant comprend 250 km de rivières dont l’Auzon, le Mède, le Brégoux et la Salette. Chaque année, environ 480 000 € TTC sont budgétés pour l’entretien de ces cours d’eau et 120 000 € TTC pour celui du maintien des digues. Parmi les grands projets réalisés en 2020, on peut évoquer la renaturation de la Salette dans la traversée de Beaumes-de-Venise (380 000 € TTC). En 2021, c’est le réaménagement de l’Auzon pour diminuer la vulnérabilité aux crues du centre urbain de Mazan qui sera étudié. »

Jérémie Elluecque, responsable de la station d’épuration de Carpentras

« Le rôle d’une station d’épuration est de traiter les eaux usées collectées par le réseau d’assainissement. L’objectif est qu’elles soient d’une qualité suffisante pour être rejetées dans le milieu naturel sans avoir d’impact sur le cours d’eau [en l’occurrence l’Auzon]. À l’heure actuelle, cinq mille mètres cubes sont traités chaque jour. Par temps de pluie, on reçoit une partie d’eau parasite qui fait gonfler les volumes. La station de Carpentras a pour particularité d’utiliser des membranes d’ultrafiltration qui permettent d’obtenir une excellente qualité d’épuration. C’est une technologie innovante par rapport à la décantation classique. C’est aussi une station entièrement couverte ce qui limite au maximum les nuisances sonores et olfactives pour le voisinage. L’air de la station est aspiré et lavé dans trois tours de désodorisation avant d’être rejeté dans l’atmosphère. »