Espace élus

Toujours à la recherche de démarches innovantes et exemplaires, la CoVe mène des projets sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, la préservation de la biodiversité et propose, à ses communes membres ou aux acteurs de son territoire, un accompagnement technique pour développer des projets sur ces thèmes.

Centrale photovoltaïque à Caromb

En mars 2018, une nouvelle centrale photovoltaïque a vu le jour sur l'ancienne gravière du centre d'enfouissement de Caromb. Un site fortement dégradé, que ce projet de centrale solaire a permis de valoriser et de sécuriser.

Constituée de 13 360 panneaux solaires, pour une puissance totale de 4,4 mégawatts-crêtes (MWc), elle occupe une surface totale de 7,5 hectares.

Sa production annuelle de plus de 6 millions de kilowattheures, permet aujourd'hui d'alimenter en électricité 2 600 personnes autour de la centrale (chauffage compris).

La maîtrise d’œuvre du projet a été assurée par "la Compagnie du Vent" filiale du groupe ENGIE, pour un coût total de 4,7 M€ TTC.

Lauréat à l'AO CRE3

Depuis 2010, l'État a mis en place un appel d'offres portant sur la réalisation et l'exploitation de centrales photovoltaïques dans les territoires.

L'autorisation est accordée aux projets les plus rentables et les mieux intégrés à leur environnement afin d'éviter des installations de centrales au sol n'importe où dans le paysage.

Avoir été lauréat à l'AO CRE3 a permis au projet de bénéficier du rachat obligatoire de l'électricité produite par la centrale à un tarif préférentiel et ainsi de rentabiliser l'investissement.

Centrale photovoltaïque à l'Hôtel de Communauté

Le solaire s'installe durablement à la CoVe avec une centrale photovoltaïque d'une superficie de 3 500 m² sur l'Hôtel de Communauté. La société SUNALP a assuré l'exploitation de 16 onduleurs et 1 840 panneaux photovoltaïques, pour une production annuelle de 640 000 kW/h.

Avec ce projet la CoVe poursuit sur la lancée du Plan Local Énergie Environnement lancé en 2006 avec l'ADEME et la Région, qui identifie le solaire intégré au bâti comme une filière prioritaire, au même titre que le bois du mont Ventoux.

Le rucher de la CoVe

Dans le cadre de ses actions de Développement Durable et sa démarche de limitation de ses impacts environnementaux, la CoVe a souhaité se mobiliser en installant 5 ruches sur le site de l’Hôtel de Communauté pour mettre en lumière le rôle des abeilles dans la biodiversité et montrer l’exemple :

  • en supprimant les produits toxiques dans ses espaces verts pour préserver les abeilles et évoluer vers une gestion plus écologique,
  • en favorisant la plantation de plantes mellifères dans ses espaces verts et contribuer à la biodiversité.

Élément essentiel de la biodiversité, les abeilles sont des «pollinisateurs ». Elles transportent le pollen d’une fleur à l’autre et permettent aux plantes à fleurs de se reproduire. Elles contribuent ainsi à la survie de 80 % des espèces végétales et pollinisent environ 60 % de notre alimentation.

La CoVe, au travers de ce projet s’est engagée à diffuser la connaissance sur le rôle des abeilles en mettant en place des animations autour des ruches. Ainsi, depuis 2015, plusieurs écoles ont bénéficié d’actions de sensibilisation : les écoles de St Pierre de Vassols, Crillon le Brave, Modène, Le Barroux, Suzette, Caromb, Bédoin, Venasque, Beaumes-de-Venise et La Roque-sur-Pernes.
Chaque année, le programme permet à environ 150 à 250 élèves du primaire de profiter de ces interventions.

À l’occasion de la récolte du miel ou de réunions d’élus, des visites du rucher sont organisées et permettent aux élus, agents ou visiteurs de découvrir les ruches et le fonctionnement des abeilles.

Un apiculteur local, François Vachet, est chargé de l’exploitation des ruches et assure les visites d’entretien pour préparer la récolte du miel qui sera offert à l’occasion de diverses actions intercommunales.

1 kg de miel correspond à 5,6 millions de « fleurs visitées » et 40 000 kilomètres parcourus.

Accompagnement des communes dans la suppression des produits phytosanitaires

La gestion des espaces verts, conduit à des impacts environnementaux et économiques non négligeables notamment sur la santé des agents et des habitants, la pollution des sols et de l’eau, les coûts avec l’achat de pesticides.

La règlementation concernant l’utilisation des produits phytosanitaires dans les zones non agricoles est de plus en plus restrictive et implique de nombreuses contraintes notamment pour les collectivités ce qui les amènent à s’engager dans une réduction de leur utilisation. Par ailleurs, les entretiens des espaces communaux doivent s’adapter au contexte climatique de la région.

Ainsi, la CoVe s’est engagée pour accompagner les communes de son territoire dans une démarche de gestion responsable des espaces verts. Le travail mené en mai 2015 par un groupe de licence professionnelle aménagements paysagers du Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole (CFPPA) a permis de rencontrer les 25 communes et d’élaborer un pré-diagnostic des pratiques sur le territoire de la CoVe (ressources humaines, matériel, techniques, communication, etc).

En 2016, de nouvelles obligations réglementaires s’imposent aux collectivités dans les pratiques d’entretien et d’aménagement des espaces verts puisque la suppression de l’ensemble des produits phytosanitaires a été avancée au 1er janvier 2017 par la loi de transition énergétique. Ainsi, la CoVe a lancé en 2016 un appel à candidature auprès de ses 25 communes pour les faire bénéficier d’un accompagnement à la réalisation d’un plan de gestion différenciée en partenariat avec le CFPPA de Carpentras. Huit communes ont répondu favorablement : Carpentras, Caromb, Malaucène, Lafare, Suzette, La Roque Alric, Saint-Didier, Sarrians ainsi que la CoVe (sur ses espaces verts).

Les étudiants ont :

  • Réalisé un état des lieux identifié puis classé les différents sites et proposé des codes en fonction des usages,
  • Élaboré des préconisations de gestion différenciée sur chaque espace,
  • Proposé aux communes :
    • l’acquisition d’outils adaptés (désherbeur thermique, binette électrique, broyeur à végétaux, balayeuse mécanique avec adaptateur, réciprocateur) ;
    • de privilégier des plantes plus locales, plantes couvre sol, des traitements biologiques;
    • des bilans financiers lorsque cela est possible ;
    • proposer une information sur la gestion des Produits Phytosanitaires Non Utilisés ;
    • des solutions techniques comme le paillage, broyage, ou gestion des déchets verts ;
    • des propositions de communication.

La CoVe a conçu le volet communication pour accompagner les communes lors de la mise en œuvre de la gestion différenciée afin d’informer le public et les sensibiliser sur les risques liés à leur utilisation et fédérer autour de cette action ; élaborer une charte graphique identique sur tout le territoire ; créer des panneaux et affiches à disposer dans les communes ; éditer et diffuser le guide pour le grand public « Jardiner sans pesticide ».

Ce groupe de communes « pilotes » permettra  d’être des référentes pour dupliquer les bonnes pratiques dans l’ensemble des communes.

La lutte contre le gaspillage alimentaire

Dans le cadre de ses compétences développement durable et gestion des déchets, la CoVe s’est engagée en 2015 puis 2016 dans la semaine européenne de réduction des déchets (SERD) qui vise à mener des actions de sensibilisation sur ce thème. Elle s’est notamment positionnée en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire.

En effet, la loi de transition énergétique du 17 août 2015 impose à l’Etat et aux collectivités de mettre en place, avant le 1er septembre 2016, une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire au sein des services de restauration collective dont ils assurent la gestion.

Le gaspillage alimentaire constitue un problème à la fois moral, social et environnemental. On estime à un tiers des aliments produits jetés dans le monde, alors qu’une personne sur six souffre de malnutrition, soit un milliard d’êtres humains (source ADEME). Il exerce un impact très fort sur notre environnement car il s'accompagne d'un gaspillage inutile de ressources et d’importantes pollutions.

Ainsi, la CoVe accompagne les cantines des écoles dans des pesées de restes de repas. Cette expérimentation vise à travailler sur la réduction du gaspillage alimentaire, et à faire prendre conscience des quantités jetées sans être consommées.

Ces pesées seront complétées dans des écoles « pilotes » jusqu’au printemps 2017 par :

  • l’accompagnement des agents présents pendant le temps de la cantine (cuisiniers, agents de services, gestionnaires, animateurs, ATSEM…) dans la lutte contre le gaspillage alimentaire.
  • l’accompagnement d’une classe pilote afin de diffuser la démarche dans l’école. 

La restauration collective des communes et les modes d’approvisionnement

Sur le territoire, 15 cantines communales servent près de 4000 repas en moyenne par jour (uniquement écoles, crèches, ALSH).

La restauration collective est de plus en plus sensible aux questions de qualité d’approvisionnement, de lieu de production et de coût. La CoVe œuvre pour favoriser l’achat de  fruits et légumes frais ou transformés localement. Elle travaille auprès des cantines communales de son territoire pour tester de nouveaux modes d’approvisionnement : l’achat groupé, la rédaction de marchés, de denrées alimentaires plus durables, etc. Elle participe au développement harmonieux des circuits-courts aux échelles régionales et locales, en favorisant le partenariat entre les acteurs des territoires et la complémentarité entre les projets.